« Profitant des vœux que « La Dépêche du Midi » offre à ses distributeurs, Marie-Françoise et Jacques Barroul remercient leurs fidèles clients qui les ont accompagnés pendant plus de vingt-huit ans. Ils ont créé des liens avec la plupart d’entre eux, allant largement au-delà de la simple relation commerciale.
Installés en avril 1993, ils ont employé successivement Maurice Authié, vaillant porteur du journal ; Mireille Médal, qui connaissait bien la marche de ce bureau (et pour cause !), et Évelyne Viguié pendant les sept dernières années.
La complexité des multiples fournisseurs d’un tel bureau n’a jamais empêché l’un et l’autre de garder la bonne humeur et d’avoir un mot aimable pour chacun.
Vendre des timbres, des livres, des cartes postales, des bonbons, des revues, des mots croisés, du tabac, des quotidiens, les multiples accessoires du fumeur ; être un point de vente de la Française des jeux, des douanes, de la mini-papeterie et autres photocopieurs, c’est une véritable plate-forme du lien social qui change de direction.
À la question « Quels projets ? », Marie-Françoise répond : « Bouger, découvrir ! » avec un grand sourire. C’est vrai que les moments où ils ont pu déserter leur fonds de commerce font peu de croix sur les calendriers. Après des vacances largement méritées, on peut imaginer ce que ces jeunes retraités vont pouvoir apporter à la vie associative dont ils n’ont jamais été éloignés.
Si c’est formellement Marie-Françoise qui tourne la page, Jacques a largement été présent dans ce commerce où son passé d’adjoint au maire, d’ancien président de l’Acca et du Syndicat des eaux, passionné de vélo, intéressé à l’accueil touristique, amoureux des sentiers de randonnées, a fait de lui le conseiller qu’on venait interpeller à l’occasion.
Pauline et Cyril Louis, les nouveaux buralistes
Ce sont de nouveaux sourires qui vous accueilleront désormais Chez Barroul. Comment va-t-on faire pour changer cette habitude du nom de l’endroit ? Pauline et Cyril Louis ont décidé de s’installer à Caylus : marre de la ville, de son stress, de son bruit ; ils avaient envie de faire grandir les enfants dans un village à taille humaine.
Cyril est Normand et restaurateur. Il est tombé amoureux du Quercy en venant en visite dans le pays d’origine de Pauline. Sur la même avenue qui a vu se créer Le Bon Côté des choses par sa mère, Marie-Pierre Bessède, partie trop tôt et tant regrettée, Pauline réalise un peu l’aboutissement d’une vocation.
En effet, dès 16 ans, sa formation initiale, c’est la librairie-papeterie-presse. Diplôme vente et gestion de magasin en poche, elle sera, tour à tour, huissier ministérielle ; touchera à la mise en scène et à la production théâtrale, au secrétariat ; fera même agent immobilier. C’est dire que c’est bien pour se poser qu’ils sont arrivés au bourg depuis juillet. Ils s’y sont d’ailleurs déjà investis par le biais du marché de Noël.
Changement dans la continuité
Ce couple, parents d’Andréa, 5 ans, et de Maël, 2 ans et demi, s’ajoute aux nombreux nouveaux arrivants de ces deux dernières années et ils rajeunissent la démographie avec bonheur.
« Nous comptons ne rien changer pendant une bonne année tellement l’entreprise de Marie-Françoise et Jacques est une Rolls, bien gérée et bien organisée, dit Pauline. Nous nous donnons le temps de satisfaire les habitudes de la clientèle et de voir ce qui pourra être développé plus tard si nécessaire. Nous présentons nos meilleurs vœux à toute la population et invitons chacun à venir nous voir, que ce soit pour la presse, le tabac, les confiseries ou un grattage. »
Correspondant »